On s'est dit que faire une valise pour traverser un Océan sur un mini-voilier de 6m50 de long ne devait pas être chose facile. Alors pour aller droit au but, nous avons demandé à Markus quel équipement avait le plus de valeur à ses yeux.
Sans broncher, il nous a répondu "Mon Autopilote!"
Et là...on vous imagine déjà monter au créneau avec les torches et les fourches prêts à en découdre:
"Comment ça un autopilote? Vous nous vendez l'image d'un Markus aventurier qui part à l'assaut des déferlantes pendant des jours sans dormir et vous nous parlez d'un autopilote? C'est en fait une croisière pour roupiller et observer les dauphins votre histoire de Mini Transat!"
Eh bien non, sachez que dans toute course en solitaire, comme le Vendée Globe ou la Route du Rhum, les bateaux sont dotés d'autopilotes!
Cela permet au skipper d'avoir les mains libres pour:
Régler son bateau aux petits oignons
Se nourrir (de plats lyophilisés)
D'établir sa stratégie
De relever et d'étudier les fichiers météo
De faire des réparations à bord
De se reposer (Siestes limitées à des tranches de 20 minutes, car l'autopilote ne sait pas éviter les autres bateaux!)
Pour rester simple, l'autopilote permet de garder un cap ou bien de garder un angle par rapport au vent. Sans cela, le skipper ne peut pas lâcher la barre, ce qui entrainerait un épuisement rapide.
P.S: Saviez-vous que durant la qualification de 1000 milles (1'852km en solitaire), l'autopilote principal de Markus était tombé en panne au bout du 2e jour? Il a du le remplacer par son autopilote de secours qui était beaucoup moins efficace pendant les 7 jours restants!
Alors, c'est qui l'aventurier?
Partenaires engagés:
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Passion-voile soutien Zoé4life, association qui lutte contre le cancer des enfants