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  • Photo du rédacteurMarkus

LOMIG LA FUSÉE 🚀


Naviguer à plus de 16 noeuds à travers l'Atlantique peut se comparer à rouler tous phares éteints sur un champ de bosses en pleine nuit.


A la recherche d'une prise sûre et d'un équilibre précaire, du clair de lune salvateur qui pourrait nous aider à anticiper, la cavalcade se fait violente, sauvage et sans répit.


Il faut cependant se nourrir, se reposer et établir sa stratégie selon le dernier fichier météo du jour. Il faut manoeuvrer, ne pas se laisser dépasser et surtout ne pas lâcher. Si l'on s'autorise le moindre répit cela peut se payer au prix fort sur la ligne d'arrivée. Si l'épuisement nous fait reporter une manoeuvre, alors ce sont des heures qui peuvent être perdues au classement, une fenêtre de courants de ratée, une option météo qui se referme.


Alors il faut s'attacher, une main pour le bateau et une main pour soi. Toujours. Il faut revêtir son ciré trempé et partir au front. Se déplacer à genou pour rester le plus bas et le plus stable possible. Etre rapide mais calme. Efficace.


Un coureur au large est un fabuleux funambule. En équilibre entre vitesse et contrôle. Entre exploit et casse matériel. Entre joie et désespoir.


La maturité amène la sagesse et l'expérience aide à placer le curseur.



Merci également à tous mes partenaires qui rendent ce projet possible:


Passion-voile soutien Zoé4life, association qui lutte contre le cancer des enfants.


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